Obésité morbide : les avantages de la chirurgie bariatrique
Le surpoids et l’obésité représentent le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial.
Ils causent chaque année près de 2,8 millions de victimes.
En France, la proportion de personnes obèses est passée de 8,5% à 14% de la population adulte.
En 2018, près de 150 000 personnes souffraient d’obésité morbide (IMC >= 40)
Quels sont les différents types de chirurgies ?
Pour traiter l’obésité, on a recours à différentes approches dont la chirurgie.
On a l’habitude de distinguer deux types d’interventions :
- Les interventions restrictives, qui limitent la capacité de l’estomac (anneau gastrique et gastroplastie verticale calibrée)
- Les interventions malabsorptives, qui court-circuitent une partie de l’intestin et diminuent l’absorption de vos aliments (by pass).
Le premier rendez-vous s’effectue souvent avec le médecin traitant. Lequel vous redirige vers un chirurgien. Vous allez chercher ensemble à identifier quelle intervention vous correspond le mieux. Une question importante tant chaque technique de chirurgie possède ses avantages et inconvénients.
Votre choix se fera selon un arbitrage intelligent bénéfices-risques, discuté avec votre chirurgien.
Quels sont les effets positifs de la chirurgie ?
Il est clair que l’effet principal attendu d’une chirurgie de l’obésité est l’amdaigrissement ded s. Mais pas seulement.
Selon les résultats d’une étude récente*, la chirurgie bariatrique aurai des effets positifs autres que l’amaigrissement : diminution du diabète gras, régulation d’une hypertension artérielle ou encore diminution des douleurs articulaires. Les interventions malabsportives en particulières auraient un rôle à tenir dans la correction des troubles métaboliques tels que le diabète. Celles-ci ont l’avantage d’agir à la fois sur la quantité d’aliments ingérés, et sur la façon dont l’organisme les assimilent.
Pourquoi il faut relativiser ces conclusions
Le bypass, l’anneau gastrique ou la sleeve gastrectomie sont des interventions plus ou moins lourdes et avec des complications variables.
La pose d’un anneau gastrique agit surtout sur le poids. On considère sa pose comme un succès à partir d’une perte de la moitié de l’excès pondéral. Cette intervention, moins lourde qu’un bypass, n’a pas d’effet sur le diabète.
Contrairement au bypass, qui au prix d’une intervention plus lourde et un risque accru de complications, peut guérir le diabète non-insulino dépendant et améliorer l’hypertension artérielle.
Pour bénéficier pleinement des effets positifs d’une chirurgie, vous devez réaliser une préparation optimale. Rencontrez d’anciens patients opérés, échangez longuement avec les différents praticiens, prenez conscience de changements profonds et durables que vous devrez effectuer sur les plans de l’alimentation et de l’activité physique.
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* Etude publiée dans la célèbre revue scientifique JAMA, menée par l’équipe du Dr Henry Buchwald de l’Université du Minnesota aux Etats-Unis. Ont été analysées, 136 études couvrant un total de 22.094 patients dans le monde, ayant subi différents types de chirurgie (réduction de l’estomac, poses d’anneaux gastriques, pontages gastriques ou d’une partie du petit intestin). Outre la perte de poids chez la majorité des opérés, leur diabète s’est nettement amélioré dans 86% des cas, le taux de cholestérol s’est réduit chez 70% des patients, l’hypertension a disparu chez 62% des sujets et les apnées du sommeil se sont dissipées pour 84% des opérés
