Mon cerveau décide de ma prise de poids

cerveau et prise de poids

Vous savez tous que l’alimentation influe directement sur notre prise de poids.

Mais saviez-vous quels sont les mécanismes qui entrent en jeux et font le lien entre cerveau et prise de poids.

Que se passe t il quand il transmet l’information : « ton corps a encore besoin d’énergie »,

« tu n’as plus besoin de manger » , « attention, tu manges mal ! »

 

La satiété

Intéressons nous d’abord à ce qu’est la sensation de satiété et comment elle intervient.

Après un repas, on s’attend généralement à ne plus avoir faim. Lorsque l’on n’a plus faim,

on se trouve dans un état dit de « satiété ». Cette sensation intervient quand le cerveau reçoit les signes de la satiété.

Plus ils tardent à arriver au cerveau, au plus on va manger… Ces signaux sont envoyés tout au long du repas.

Ils peuvent être de différents types :

  • Sensoriels: des récepteurs intrabuccaux font ressentir l’odeur, l’aspect, goût et texture d’un aliment via un influx nerveux
  • Digestifs: lors de l’entrée des aliments dans l’estomac via le système nerveux central
  • Hormonaux: sécrétion de leptine, insuline et cholécystotomie

Il existe dans une partie du cerveau (l’hypothalamus ventro-médian) des groupes de neurones qui interagissent avec l’histamine, un neurotransmetteur sécrété après la mastication, pour communiquer et transmettre l’information de satiété.

Environ 20 minutes suite au début du repas, donc après le début de la mastication, l’histamine arrive jusqu’à l’hypothalamus et commande au cerveau d’arrêter de manger. Nous allons donc clore le repas et attendre  avant de ressentir à nouveau les effets de la faim.

 

Le mode survie ou effet yo-yo

en survie le cerveau limite la perte de poids

L’humain possède des systèmes physiologiques très avancés.

Ils lui permettent de récolter l’information sur l’énergie stockée par son organisme.

L’un de ces systèmes implique la leptine, une protéine qui régule l’appétit et signale au cerveau
la quantité d’énergie stockée sous forme de graisse.

Au plus nous stockons de graisse, au plus le taux de leptine augmente dans le sang. Notre organisme s’habitue et comme souvent va s’adapter, et finir par développer une résistance. Le cerveau n’est plus en situation de gérer correctement ses réserve de graisses. Il considère alors ce taux important de leptine comme normal et ne sait plus réguler l’afflux de sucre et de graisse dans l’organisme.

C’est également ce que l’on observe avec les régimes qui n’en finissent pas. L’effet « yo-yo » est provoqué par la succession de régimes. Cette succession va provoquer chez l’organisme une réponse sécuritaire à une perte trop importante d’énergie. A force, l’organisme se protège et finit par empêcher cette perte de poids, stockant ce qu’il lui pa

 

Le microbiote intestinal ou 2ème cerveau

Vous avez sûrement entendu parler de notre deuxième cerveau ?

Le deuxième cerveau, c’est ce réseau de neurones situés sur les parois de l’intestin. Son rôle : réguler les fonctions digestives. Appelé système nerveux « entérique » (SNE), ses 100 millions de neurones en font le deuxième organe neurologique du corps.

Le microbiote est principalement localisé dans l’intestin grêle et le colon. Il contient un grand nombre de bactéries qui entre autre, fabriquent des substances chimiques.

Ces substances jouent un rôle dans la fermentation des aliments non digérables.
Sachez que ces bactéries ne s’arrêtent pas à l’intestin : elles affectent le cerveau, le foie, le pancréas et les muscles. Il y a un effet systémique.

Une alimentation trop riche en graisse et sucre empêche le tube digestif d’évoluer et impacte l’évolution du microbiote.

Il reste basé sur notre phénotype jeune, qui correspond à une période de la vie
où la prise alimentaire doit être maximale et optimisée en vue de la croissance.

Un grand nombre de chercheurs étudient le rôle et les enjeux qui entourent une meilleure connaissance du microbiote.

Ces travaux offrent des perspectives intéressantes pour le traitement et la compréhension des mécanismes qui provoquent l’obésité.

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